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1825 boulevard Henri-Bourassa,
bureau 405, Québec
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Quand j’ai reçu un diagnostic de cancer de la prostate, j’avais le choix : accepter le traitement initial proposé, soit l’ablation de la prostate, ou trouver une autre alternative. C’est là que j’ai découvert la curiethérapie et rencontré le radio-oncologue qui a changé ma vie. Depuis, je donne à la Fondation du CHU de Québec pour contribuer à l’avancée de la recherche dans le domaine et pour permettre à d’autres hommes d’avoir accès à cette méthode de traitement extraordinaire. Je donne pour qu’ils aient le choix, eux aussi. Voici mon histoire…
Il y a presque 10 ans, je profitais d’un début de retraite agréable après une carrière bien remplie et passionnante. Je pratiquais mes sports favoris et je passais du temps avec ma famille : ma femme, ma fille, mon fils et mes quatre petits-enfants. Un jour, le médecin m’a annoncé que j’étais atteint d’un cancer de la prostate. Cela a été un choc, mais ce qui m’a le plus bouleversé, c’est que le médecin m’a précisé que je devrais subir une chirurgie pour retirer la tumeur… et ma prostate! C’est une solution radicale et les conséquences sont importantes… Je ne voulais pas vivre ça et je ne pouvais pas croire qu’il n’y avait pas d’autres options!
Je suis un entrepreneur de métier, une personne déterminée qui a besoin de comprendre, alors j’ai fait mes recherches… et j’ai découvert une technique qui permettait de traiter le cancer tout en préservant la prostate. La curiethérapie, guidée par imagerie, consiste à insérer une substance radioactive directement dans la tumeur pour la neutraliser, tout en préservant les tissus sains avoisinants. On traite le cancer pendant la chirurgie, donc les traitements de chimiothérapie et de radiothérapie conventionnels ne sont pas nécessaires. De plus, cette technique chirurgicale est beaucoup moins invasive que les autres et permet un rétablissement rapide. J’en ai donc parlé avec l’urologue qui me suivait à l’époque, lequel m’a dit que cette méthode était encore expérimentale et qu’elle n’était pas pratiquée à son centre hospitalier. Il revenait au plan initial, la chirurgie de résection. Je n’étais pas satisfait.
J’ai alors décidé de me déplacer hors de ma région et de venir consulter le Dr Éric Vigneault, radio-oncologue au CHU de Québec-Université Laval, un pionnier en curiethérapie au Québec. Cette rencontre a été déterminante et a tout changé. Il m’a d’abord annoncé que mon cancer était de stade 2, qu’il évoluait lentement et que j’avais le temps de réfléchir à la meilleure solution pour moi. Il m’a mis en confiance, a fait tout le nécessaire pour s’assurer que la curiethérapie était le bon type de traitement pour moi et il m’a convaincu. J’ai donc choisi de me faire soigner par le meilleur! Et je suis TRÈS satisfait! Mon rétablissement s’est si bien déroulé que, le surlendemain de l’intervention, j’étais déjà de retour sur le terrain de golf!
« Ceux qui survivent le mieux ne sont pas les plus forts, mais ceux qui s’entraident le plus. » Cette citation fait beaucoup de sens à mes yeux. Pour sauver des vies, ça prend de nouveaux traitements et de l’équipement technologique. Et pour y arriver, il faut du financement et les meilleurs spécialistes. Pour moi, tout part de la recherche. Je vois un potentiel énorme dans les projets de ce radio-oncologue, aussi passionné par sa profession que je l’étais dans la gestion de mes entreprises. Lorsque le Dr Éric Vigneault m’a fait part de son projet de Chaire de recherche en curiethérapie, je n’ai pas hésité à lui apporter mon appui financier par le biais de la Fondation du CHU de Québec. En plus de traiter le cancer de la prostate, cette méthode pourrait être applicable pour les cancers gynécologiques, du sein et du rein. Ma contribution servira donc à aider encore plus de gens!
La Fondation a fait la différence dans ma vie car, sans elle, l’équipe ne serait pas aussi bien outillée pour offrir des traitements de curiethérapie. Je suis heureux de pouvoir l’appuyer en retour, par reconnaissance pour les bons soins que j’ai reçus, mais aussi parce que le résultat de mon engagement est concret et que cela m’apporte une grande satisfaction.
Photo : M. Gilbert Rousseau à l’occasion du lancement de la Chaire de recherche en curiethérapie du Dr Éric Vigneault en 2015.
Crédit photo : Didier Debusschere/Journal de Québec
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