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02 Nov

«Il n’y a pas une minute à perdre avec ce genre de cancer.»

La Fondation du CHU de Québec travaille main dans la main avec le CHU de Québec-Université Laval afin de fournir les meilleurs soins aux gens d’ici.

Concrètement, qu’est-ce que ça signifie? Acquisition de matériel hautement technologique, humanisation des soins, recherche, formation et enseignement. Tous ces points ont en commun un seul et même but, sauver des vies.

Pour vous permettre de prendre conscience des enjeux qui entourent la santé des membres de notre communauté, Michèle Caron-Pageau a accepté de témoigner lors du dernier Bal des grands romantiques.

Son témoignage bouleversant rappelle à quel point la rapidité de la prise en charge est un facteur déterminant dans la suite du parcours hospitalier.

« Le 14 novembre 2019, j’ai vu apparaître et disparaître une ombre dans mon œil droit. Après une visite chez l’optométriste, on m’a dirigée vers l’hôpital du Saint-Sacrement. Je m’y suis rendue le jour même! J’ai rapidement été prise en charge ; j’ai vu plusieurs médecins pour finalement rencontrer : ‟ la spécialiste des bosses dans l’œil ”, Dre Bellerive.

Elle m’a demandé s’il y avait des cas de cancer dans la famille. J’ai tout d’un coup pris conscience que mon cas était possiblement plus grave que je le pensais. Je n’étais plus dans une simple consultation de routine. Après une batterie de tests, le verdict est tombé : j’avais un mélanome de la choroïde de l’œil droit.

Ma rencontre avec Dre Bellerive a été très spéciale. J’avais devant moi une femme de mon âge, enceinte, sa résidente était aussi enceinte et j’étais également, à ce moment, à 28 semaines de grossesse. Je comprenais ce qui s’en venait pour moi, mais je pensais uniquement au congé de maternité de mon médecin.

Il n’y avait pas une minute à perdre avec ce genre de cancer.

Quelques jours plus tard, j’ai reçu mon plan de traitement qui tenait compte de ma grossesse ; une plaque d’iode 125 a été installée dans mon œil. J’ai très bien répondu au traitement, mais je devrai m’assurer tous les six mois qu’aucune métastase n’apparaît. Depuis l’automne, j’ai des effets secondaires de ma radiothérapie, j’ai une cataracte et une inflammation de la rétine, mais outre cela, je suis en forme et ma fille se porte très bien. » – Michèle Caron-Pageau

Se battre pour sa vie alors que l’on porte soi-même la vie demande une résilience incroyable.

Michèle a eu la chance d’être prise en charge par l’une des rares spécialistes que compte la province. La formation continue des intervenants du CHU de Québec-Université Laval est essentielle. Pour cela, soutenez-les, donnez!

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