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02 Nov

«Je fais 600 km pour avoir les meilleurs médecins.»

La Fondation du CHU de Québec travaille main dans la main avec le CHU de Québec-Université Laval afin de fournir les meilleurs soins aux gens d’ici. Concrètement, qu’est-ce que ça signifie?

Acquisition de matériel hautement technologique, humanisation des soins, recherche, formation et enseignement. Tous ces points ont en commun un seul et même but, sauver des vies.

Pour vous permettre de prendre conscience des enjeux qui entourent la santé des membres de notre communauté, Guy Noël a accepté de raconter son histoire lors du dernier Bal des grands romantiques.

Son témoignage, si inspirant et poignant, est la preuve que tous ensemble, nous pouvons faire la différence.

« Le 12 février 2015, j’ai fait une tentative de suicide par pendaison. Si je suis ici ce soir, c’est grâce au travail incroyable des oto-rhino-laryngologistes de l’Hôtel-Dieu de Québec, que j’appelle l’Hôtel des dieux de Québec. Ces gens font de petits miracles. Les mots petits miracles ne signifient pas grand-chose pour les gens en bonne santé. Pour les équipes de soins, ils nous répondent On fait juste notre travail, mais pour les patients comme moi et les gens concernés par la maladie, ça prend tout son sens.

J’ai une laryngectomie totale. En termes simples, on m’a retiré le larynx et les cordes vocales. Mon œsophage est relié à ma bouche pour manger. Je respire à l’aide d’un trou qu’on appelle stomie. Après ma tentative de suicide, c’est un ORL qui m’a sauvé la vie en pratiquant une trachéotomie et en installant une canule pour rétablir ma respiration.

En mai 2015, après ma rencontre avec un nouvel ORL, je me suis lancé dans un traitement expérimental. On m’a installé une prothèse, conçue sur mesure. Elle doit être changée tous les trois mois. Je fais 600 km pour avoir les meilleurs médecins. Je suis bien et je me sens en confiance avec eux. Aujourd’hui, parler ne me demande pas d’effort, mais je peux parfois avoir des spasmes. Je ne ressens plus aucune douleur. Les seules contraintes sont ma voix monocorde et basse, mais je peux exprimer haut et fort ma gratitude. » – Guy Noël

Aujourd’hui, Guy Noël a retrouvé sa joie de vivre et prend parfaitement conscience de la seconde chance que la vie lui a offert. Son parcours hospitalier a été pour lui une vraie révélation. Il a en effet pu être témoin de l’abnégation de ceux qu’il appelle ses « dieux ». Pour que les intervenants du CHU continuent de prodiguer les meilleurs soins, ils doivent être accompagnés, notamment en se perfectionnant toujours et en suivant des formations. Pour cela, soutenez le CHU de Québec-Université Laval. Donnez!

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