Introduction de l’intelligence artificielle en imagerie par résonance magnétique
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Introduction de l’intelligence artificielle en imagerie par résonance magnétique
L’intelligence artificielle (IA) est au cœur de l’initiative médicale sélectionnée dans le cadre de l’appel à projets de La Cellule! Effectivement, c’est le projet d’introduction de l’IA en imagerie par résonance magnétique (IRM) par le physicien médical Eric Poulin et son équipe qui a été retenu par la Fondation et le comité La Cellule comme la cause porteuse menant au cocktail de La Cellule qui se tiendra le 30 janvier 2025 au Musée de la civilisation.
Le projet d’introduction de l’intelligence artificielle en imagerie par résonance magnétique permettra d’améliorer la qualité des images obtenues, d’élargir l’accès des soins et de diminuer le temps nécessaire pour passer ce type d’examen, tout en améliorant l’expérience du patient. « Révolutionner l’accès, l’efficience et la qualité! », résume Eric Poulin.
Des enjeux en IRM
L’imagerie par résonance magnétique fait face à de nombreux enjeux. Avec ses quelque 50 000 examens en imagerie médicale par année, le CHU de Québec-Université Laval (CHU) est l’établissement avec le plus grand volume provincial en la matière. « Il y a au moins 16 000 patients en attente d’un examen », soutient toutefois le physicien médical. À cela s’ajoutent la pénurie de main-d’œuvre et la population vieillissante.
« C’est un art de faire de l’IRM et c’est un art d’obtenir les images, renchérit Eric Poulin. Il y a toujours un paradigme du fait que la qualité et le temps d’acquisition sont reliés. Si l’on veut une meilleure qualité, il faut augmenter le temps de l’acquisition […] Les examens en IRM sont longs. Ils durent environ 45 minutes et peuvent aller jusqu’à une heure. L’IA va permettre de passer par-dessus ce paradigme. On va pouvoir améliorer la qualité et réduire le temps de l’examen. » Et de beaucoup ! L’IA accélérera de 50 % l’obtention des images.
Ne craignez pas l’IA!
Nommée Deep Resolve, la technologie en question, qui est portée par la compagnie Siemens Healthineers, s’intègre comme une licence à des ordinateurs et facilite entre autres la reconstruction d’images. Pour les plus rébarbatifs à l’IA, Eric Poulin se fait très rassurant : « l’IA ne crée pas complètement de nouvelles données ; elle comble des données. Ce qui a été acquis par la machine sera utilisé pour les données finales. Si nous avons des suspicions en voyant des images, nous pouvons utiliser l’image brute et enlever l’IA », précise-t-il.
Premier au Québec à implanter cette technologie, le CHU a suivi un processus rigoureux afin de choisir et de valider la sécurité de celle-ci. « Avant d’aller de l’avant, on s’assure de ne pas se rajouter plus de problèmes que de bénéfices. […] Il faut qu’il y ait des bénéfices à retirer pour plus qu’une majorité des applications », convient le physicien médical.
Du positif pour le personnel soignant, et les patients!
Grâce à cette technologie, plus d’examens pourront être effectués annuellement. Pour les technologues et les radiologistes, cela signifie aussi que les risques de devoir reprendre un examen, si par exemple un patient bouge, seront considérablement amoindris. Pour de nombreuses personnes dans l’attente d’un examen, ce plus grand accès à l’IRM viendra apaiser leur stress et leur anxiété.
Vous pouvez acheter des billets pour participer au cocktail qui se tiendra le 30 janvier 2025 au Musée de la civilisation ou faire un don, tout simplement!
* Ce projet sera une collaboration multidisciplinaire entre plusieurs équipes cliniques (radiologie et radio-oncologie) du CHU de Québec-Université Laval et la compagnie Siemens Healthineers. Les équipes cliniques impliquées se répartissent entre la physique médicale (Eric Poulin, Frédéric Lacroix et Louis Archambault, également professeur à l’Université Laval), la radio-oncologie (Dr André-Guy Martin, Dre Isabelle Thibault, Stéphanie Poulin), la radiologie (Dr Jean Rodrigue, Dr Marc-André Hamel, Dr Christian Berthelot, Dr Louis Gagnon, Samuel Poulin, Gilles-Philippe Harvey, Dre Marleine Tremblay, Kathleen Paquette, Émilie D’Anjou, Josée Pamela Bourgoin, Dr Guillaume Garneau, Dr André Lamarre, Audrey Laflamme, Joe Morin, Dr Étienne Ouellet, Dr Maxime Rioux, Dre Patricia Noël). Dans un cadre d’enseignement et de recherche, un étudiant au doctorat en physique médicale participera à la validation des données alors que des résidents en radiologie participeront à la validation de la qualité des images de la nouvelle technologie. Gerald Moran sera le collaborateur principal chez Siemens Healthineers.
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